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mathieu bock-côté - Page 3

  • Le rap, triomphe des demeurés ?...

    Le numéro 37 du mensuel conservateur L'Incorrect est arrivé en kiosque. On peut découvrir à l'intérieur trois dossiers, l'un consacré à la question du blasphème, l'autre au retour en grâce des villes moyennes et le dernier au rap, des entretiens avec Mathieu Bock-Côté ou Olivier Rey, et les rubriques habituelles "Politique", "Monde" "Essais", "Culture", "Envers et contre-cool" et "La fabrique du fabo"...

    Le sommaire complet est disponible ici.

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  • La revue de presse d'un esprit libre... (48)

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    La revue de presse de Pierre Bérard

    Au sommaire :

    Le numéro 184 (juin-juillet) d’Éléments est en kiosque depuis un dizaine de jours. Ci-dessous sa couverture et son très riche sommaire :

     
    François Bousquet dans la peau de Virginie Despentes : « Je suis une bourgeoise blanche de gauche privilégiée ». L’auteur de Baise-moi s’était exprimée dans une lettre rendue publique sur les ondes de France Inter où elle disait son attachement à la lutte contre les discriminations et sa compassion pour ses victimes issues de l'immigration. Cette apostrophe était intitulée à mes amis blancs qui ne voient pas où est le problème :
     
    Deux brèves interviewes d’Alain de Benoist. Dans la première il s’interroge sur l’avenir du catholicisme et se demande si la déchristianisation des la France ne risque pas de faire apparaitre le catholicisme comme une religion de classe. Dans la seconde il montre que ceux qui s’affirment « gaullistes » aujourd’hui ont trahi depuis longtemps l’héritage du général : 
     
     
     
    Christopher Gérard dans une brève critique salue la parution toute récente du petit livre de Jean-François Gautier, A propos des Dieux (éditions Nouvelle Librairie), une apologie intelligente et cultivée des spiritualités polythéistes :
     
     
    Excellent numéro  d'I-Média de Jean-Yves Le Gallou et Nicolas Faure, l'émission hebdomadaire de Télé-Libertés. Sont abordés essentiellement  les sujets ayant trait aux manifestations et émeutes raciales aux États Unis et en France. L’émission s’emploie à rétablir des vérités occultées par les « journalistes » de propagande :
     
     
    L’OJIM dans un article incisif analyse la comédie victimaire  à laquelle se livre la presse de grand chemin à propos de la mort d’un Afro-américain à Minneapolis et de l’affaire Traoré, remise sur le tapis à cette occasion. il montre que l’opération s’est révélée un succès pour les militants d’extrême gauche, décoloniaux et indigénistes dont la mouvance a gagné en ampleur en usant à l’égard des forces de l’ordre de la technique du renversement accusatoire. Hier ils criaient pas d’amalgame ! Aujourd’hui ils y recourent sans complexe. Assa Traorè, soeur d’Adama et animatrice du comité « La vérité pour Adama », le reconnait elle-même « ça nous dépasse et c’est ce qu’on veut » :
     
     
    « N’importons pas, en France, la question raciale américaine !» proclame, martial, l’ancien député Les Républicains Christian Vanneste ( sur Boulevard Voltaire du 5 juin). Sa cécité l’aveugle comme dirait l’autre car c’est fait depuis longtemps. Ce pompier pyromane occulte également un autre élément massif : les majorités de droite auxquelles il a appartenu ont sanctifié durant des décennies, contre le voeu des populations autochtones, l’importation de millions d’immigrés extra-européens dans l’hexagone créant ainsi la masse de manœuvre nécessaire pour que ce problème, contre lequel il voudrait nous prémunir, éclate à la face de ses promoteurs.
     
     
    L’implacable démonstration du journaliste Nicolas Faure sur le site Polémia : non, les Noirs américains tués par la police ne sont pas victime du « racisme systémique » qui régnerait aux Etats Unis contrairement à ce qu’affirme une propagande insistante :
     
     
    Reprenant les 10 arguments les plus souvent employés par les immigrationnistes pour justifier leur cause, le site « Je Réinforme » propose de dénoncer cet argumentaire, preuves à l’appui :
     
     
    Louis de Raguenel dénonce la maffia Traoré qui depuis la mort accidentelle d’Adama Traoré ne cesse d’accuser les gendarmes. Le rédacteur en chef de Valeurs Actuelles met à mal cette version des faits et dénonce une véritable entreprise d'intoxication qui, avec le soutient d’une partie des médias mainstream pousse des milliers de gens à manifester. Dénonçant la thèse boiteuse du clan Traoré il y voit se manifester l’ambition de l’extrême-gauche indigéniste et décoloniale :
     
    Ci-joint le palmarès judiciaire (édifiant !) de la très nombreuse famille d’Adama Traoré. Un clan qui ne semblerait vivre que de trafics, de deals et d’extorsions :
     
    Grégory Roose dénonce les occultations de l’information concernant George Floyd. Une presse pourtant adepte de fact-checking, qui travaille uniquement dans le sens de l’émotionnel, et fournissant ainsi la matière de la haine contre l’homme blanc qui serait assuré de ses « privilèges ». Un certain anti-racisme ou prétendu tel a ouvert la voie à un racisme aussi décomplexé qu’il est autorisé. Et ceux qui refusent de céder à cette nouvelle grille de lecture objectivement « raciste » sont les premiers que l’on stigmatisera :
     
     
    Dans un article du Point traduit de l’Américain par Peggy Sastre en 2018 William Ray montre que le concept de « privilège blanc » qui fait maintenant son introduction en France souffre de biais fondamentaux. Peggy McIntosh son inventrice, issue de la grande bourgeoisie de la cote est et donc gosse de riches, confond manifestement dans son article fondateur de 1989 les réels privilèges financiers dont elle a pu jouir avec ceux, imaginaires, de sa « race ». En les étendant à l’ensemble d’une population qui se trouve ainsi essentialisée par les passe-droits dont elle bénéficierait. Ayant infusé à peu près partout le concept de « privilège blanc » a largement contribué à détourner les consciences, surtout chez les « racisés-dominés »  de la fracture économique qui va, elle, s’accélérant sans provoquer les troubles sociaux que l’on voit s’étaler aux États Unis. Il est significatif qu’en France même le ralliement de la gauche à ce concept biaisé qui vise à occulter des inégalités criantes sur le plan économique au profit d’inégalités raciales largement fantasmées. Cela va de pair avec son abandon des classes populaires autochtones et cela ratifie la trahison de la vocation qui l’avait fait naître :
     
     
    Julien Rochedy parle éloquemment du pseudo « privilège blanc ».
     
     
    Mathieu Bock-Côté parle du dispositif politico-médiatique profondément inhibiteur qui s’est mis en place au nom de l’antiracisme mais dont la véritable vocation consiste à instruire le procès de la nation tandis que ses défenseurs étaient au pire nazifiés, au mieux refoulés dans les marges et conduits au silence :
     
     
    Zoom de TVL avec Bruno Gollnisch. Celui-ci y fait la liste, toujours plus longue, des lois liberticides qui étranglent les capacités d’expression des Français depuis la loi Pleven jusqu’à la loi Avia. À ce propos il ne mâches pas ses mots sur les fake news d’État, prenant en exemple les États Unis :
     
    Marcel Gauchet dresse un bilan plutôt catastrophique de l’état de la France. Délabrement de l’État et désarticulation du système de décision politique, rendue visible pendant la crise du Covid-19. Il met principalement en cause l’universalisme des élites qui se vivent comme « citoyennes du monde »  :
     
     
    « Bâtir quand tout s’effondre ». L'engagement qui est au coeur de l’université d’été d’Academia Christiana, qui chaque année réunit pas moins 300 jeunes gens et jeunes filles. 
    Interview de Victor Aubert l’un des animateurs. On suivra par ailleurs l’une des conférences de l’édition de 2019 donnée par Arnaud de Robert  sur le thème  « effondrement du système, mythe incapacitant ou réalité dynamique » auquel il répond par ce qu’il appelle un stoïcisme joyeux :
     
    Conférence de Paul-François Paoli : « Quand la gauche agonise» (Cercle Aristote). Enregistrée le 1 février 2016. Un état des lieux qui pour la gauche s’est notablement aggravé depuis :
     
    Un texte de Xavier Eman : « Que l'on dénonce les violences policières me paraît non seulement légitime mais indispensable. Mais ce qui me fascine chez les "antifas" c'est qu'il faut que la victime soit "non-blanche" pour que ces violences aient vraiment un sens, de l'importance et de l'intérêt... Porter aussi loin le dédain des siens et la haine de soi dépasse le cadre politique pour se perdre dans les méandres psychanalytiques... Si l'extrême-droite a pu malheureusement être parfois le "bras armé" du capital, les "antifas" sont en train de devenir la milice auxiliaire de toutes les "minorités ethniques", poussant à une "guerre raciale" contre leur propre sang, une folie dont il subiront d'ailleurs - comme tous les exaltés coupeurs de têtes - les conséquences à leur tour… ».
    Xavier Eman armé d’un humour pince-sans-rire nous compte les aventures rocambolesque de Moussa, militant de la cause noire et pied-nickelé notoire :
     
    L’OJIM trace le portrait d’Abel Mestre journaliste au Monde où il fut spécialisé dans « l’extrême droite », un concept qu’il n’a jamais défini et dont il a tendance à élargir le spectre comme tout bon trotskiste qui se respecte. Un spécialiste de constitution de fiches. Inculte et prétentieux. Bref, un militant de « la République métissée » doublé d’un parfait inquisiteur :
     
     
    Michel Onfray règle ses comptes avec le journal Le Monde. Un véritable festival ! :
     
     
    Une vidéo de Greg Toussaint. Un noir qui ne mâche pas ses mots sur la bien-pensance :
     
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  • Toutes les populations ne sont pas interchangeables !...

    Nous reproduisons ci-dessous une chronique de Mathieu Bock-Côté, publiée dans Le Figaro et cueilli sur le site royaliste Je suis Français, que celui-ci a consacré à la question de l’immigration. Québécois, Mathieu Bock-Côté est sociologue et chroniqueur et est déjà l'auteur de plusieurs essais comme Le multiculturalisme comme religion politique (Cerf, 2016), Le nouveau régime (Boréal, 2017) ou L'empire du politiquement correct (Cerf, 2019).

     

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    Mathieu Bock-Côté : Immigration, « “ Nos valeurs ” ne suffisent pas »

    Il était inévitable qu’Emmanuel Macron, l’homme du « en même temps», prenne un jour la pose du grand leader affrontant sans fausse pudeur la question de l’immigration.

    Il était inévitable aussi que la gauche médiatique transforme cela en scandale : c’était le tour de Macron de faire le jeu du Rassemblement national et de légitimer les « peurs » qui alimentent le « populisme ». Il était assuré, aussi, que le commun des mortels témoignerait d’une immense lassitude devant ce qui semble être un festival de paroles creuses lors du débat à l’Assemblée le 7 octobre.

    On pourrait écrire une histoire des discours volontaristes depuis trente ans prétendant chaque fois reprendre le contrôle sur les flux migratoires, la fermeté étant chaque fois censée se conjuguer avec l’humanisme. Cela n’a pas empêché l’immigration massive de se poursuivre. Le tripatouillage statistique de certains démographes et historiens lyssenkistes au service du régime diversitaire a cherché à dissimuler une transformation profonde de la population française, qu’il n’est d’ailleurs pas permis de mentionner sans se faire extrême-droitiser. Le commun des mortels ne se laisse pas pour autant bluffer. Il y a des limites à vivre dans le déni.

    Pour bien penser la question de l’immigration, il faut sortir du périmètre étroit où on l’enferme. Il est bien vu, lorsqu’on entend faire preuve de fermeté, d’en appeler à coups de rodomontades à une assimilation véritable des populations immigrées à la nation française. Tout le problème survient quand il faut définir cette dernière. On se réfère normalement à l’universalisme républicain et aux principes des Lumières qui le soutiendraient. Certes : ils sont assurément au cœur du patrimoine national. Mais trop souvent, on en propose une lecture désincarnée. La nation se définirait exclusivement comme une communauté de citoyens, sans référence aux mœurs ou à la culture. La laïcité elle-même, quoi qu’on en pense, n’est pas immédiatement universelle : elle s’ancre dans l’expérience historique française et semble souvent incompréhensible pour ceux qui n’en ont qu’une connaissance superficielle, comme on le voit dans le monde anglo-saxon. Trop souvent, d’ailleurs, une partie des élites politico-médiatiques pontifie sur les valeurs de la République pour ne pas avoir à parler de la France. N’est-il pas même permis, à leurs yeux, de douter de l’existence de la culture française  La logique postnationale transforme la France en surface plane condamnée à la désincarnation.

    Il faut renouer avec une conception plus dense de la nation. Il s’agit d’assimiler les immigrés à un peuple historique particulier, qui a tout avantage à vouloir imposer ses propres mœurs, s’il entend servir de norme identitaire aux populations nouvelles. L’historien québécois Michel Brunet disait que trois facteurs pèsent dans l’histoire des peuples : le nombre, le nombre et encore le nombre. Comment imposer les « valeurs de la République » lorsque l’école, par exemple, se retrouve devant une concentration extrêmement élevée de jeunes qui sont culturellement étrangers à la France, à ses coutumes, à ses usages. Les conditions sociologiques de l’assimilationnisme républicain sont en train de disparaître – en certains endroits, que l’on nomme pudiquement les territoires perdus de la république, mais qui sont en fait les territoires perdus de la nation française, elles sont disparues depuis longtemps. On ne saurait assimiler à une conception ethnique de la nation le simple rappel que toutes les populations ne sont pas interchangeables. Un pays ne saurait être absolument indifférent à la population qui le compose, sauf à se présenter comme une construction sociale artificielle où les communautarismes confisqueront tôt ou tard la souveraineté. Il se caractérise aussi par un substrat identitaire, qui ne se laisse pas réduire dans les paramètres du contractualisme républicain.

    Les théoriciens militants des sciences sociales ont beau redéfinir sans cesse à la baisse leur définition de l’intégration, pour nous faire croire que tout se porte pour le mieux dans le meilleur des mondes, ils ne sont plus crus. Le sens commun veut reprendre ses droits, et c’est à son école que doivent se mettre ceux qui veulent parler sérieusement d’assimilation. C’est avec l’immigration massive qu’il faut rompre, qu’elle se présente par la filière régulière ou irrégulière, pour que cesse la formation d’un nouveau peuple « issu de la diversité », dont certains éléments sont trop souvent indifférents ou hostiles à leur pays d’accueil. Un sans-papiers, par définition, a pour vocation de quitter la France. Mais il faut aussi entreprendre une reconquête identitaire et politique du territoire français, pour le réintégrer dans la communauté nationale, en rappelant que les immigrés accueillis au fil des décennies ne sont pas appelés à se séparer de leur patrie d’adoption au nom du droit à la différence mais à en prendre le pli identitaire, en apprenant à dire « nous » avec lui.

    Mathieu Bock-Côté (Le Figaro, 11 octobre 2019)

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  • Le politiquement correct, censure contemporaine ?...

    Vous pouvez découvrir ci-dessous un entretien donné par Mathieu Bock-Côté à la Radio Télévision Suisse et consacré à la censure sournoise imposée dans les débats par le politiquement correct. Québécois, Mathieu Bock-Côté est sociologue et chroniqueur et est déjà l'auteur de plusieurs essais comme Le multiculturalisme comme religion politique (Cerf, 2016), Le nouveau régime (Boréal, 2017) ou L'empire du politiquement correct (Cerf, 2019).

     

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  • Idiocratie, la revue !...

    Nous vous signalons la parution des deux premiers numéros de la revue Idiocratie, liée au site du même nom. Très bien réalisés, superbement illustrés, ces deux numéros de plus de 80 pages ont un contenu particulièrement riche. On peut se les procurer en ligne à partir du site Idiocratie ou dans quelques librairies parisiennes, dont la Nouvelle Librairie, ainsi que chez un bouquiniste rennais.

     

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    Au sommaire du numéro 0 :

    Antimanifeste des idiots, par Les idiots

    Dossier : Critiques de la modernité

    Fiume à l'avant-garde de l'histoire, par Laurent Gayard

    Politique(s) des Modernes, par David Bisson

    Entretien avec Mathieu-Bock-Côté

    Dossier : Les perdants radicaux

    Merah-Breivik, les perdants radicaux, par Laurent Cantamessi

    Islamisme 2.0, la fantômisation du monde, par Alexis Michequine

    Contre-cultures

    Les  perdants magnifiques

    Cinéma

    Musique

    Fiction

    Varia

    Poésies

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    Au sommaire du numéro -1

    Memento mori

    L'empire du management

    Le management de soi, une religion du bien-être pour le XXIe siècle, par David Bisson

    Entretien avec Baptiste Rappin

    Management des radicalités, par Laurent Gayard

    Théodore Kaczynski : unabomber, par Robert Sabotage

    Management du terrorisme, par Jean de Juganville

    Managers, par Emile Boutefeu

    L'unique et sa destinée

    Stirner & Nietzsche. L'Unique en son royaume, par Laurent Gayard

    Anarchie et esprit : la vie en commun, par Alexis Michequine

    Entretien avec Edouard Jourdain

    Entretien avec Luc-Olivier d'Algange

    Contre-cultures

    Les perdants magnifiques

    Notoirement méconnus

    Saines lectures

    Audio Prestige

    Fictions

    Poésies

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  • La revue de presse d'un esprit libre... (45)

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    La revue de presse de Pierre Bérard

    Au sommaire :

    Emission de deux heures consacrée par Radio Méridien Zéro au dernier colloque de L’Institut Ilade, Europe, l’heure des frontières. Successivement, interview de Jean-Yves Le Gallou, du Rucher  patriote, François Bousquet qui résume le positionnement de la revue Éléments par la formule avoir un pied dans le système et un pied hors du système, d'un artisan du bois qui fabrique des objet de cuisine, de l’un des chroniqueurs de Sputnik Édouard Chanot, de Jean Peusse, géographe, de l’équipe artistique qui a confectionné les tentures exposées au colloque, d'un participant de la promotion Marc Aurèle, Romain Le Cap qui présente une exposition d’art liée à L’Institut qui aura lieu en septembre, de Sieghilde qui fabrique des objets de la quotidienneté dans des matières nobles, d'Anne-Laure Blanc qui insiste sur la transmission de l’héritage par la littérature-jeunesse, de Benoît Couëtoux pour terminer qui évoque la formation dispensée par L’Institut Iliade dont l’objectif est de créer un réseau d’influence centré sur l’héritage européen remplaçant ainsi un école défaillante :

     
    Alain de Benoist invité à clore les débats du colloque de l’Institut Iliade du 6 avril 2019 sur le thème « Europe, l’heure des frontières » a prononcé une allocution centrée sur l’illibéralisme. Soulignant que le libéralisme s’organise autour de la notion d’humanité, en éliminant toutes les structures intermédiaires, il a insisté sur l’essence de la démocratie illibérale qui s’organise en revanche autour de la notion de citoyen, révoquant ainsi l’État de droit. Das la démocratie illibérale le suffrage obéit à la règle « un citoyen, un vote » et non comme on l’entend dire trop souvent « un homme, un vote ». dans la démocratie illibérale, le peuple n’a ni raison, ni tort, mais il décide en toute souveraineté. C’est pourquoi les frontières territoriales de l’unité politique sont essentielles. Un exposé brillant qui résume tout le colloque :
     
     
    Nous découvrons un raisonnement comparable à celui d’Alain de Benoist dans un tribune publiée par Le Figaro. Cet article de Mathieu Bock-Côté réfléchit aux propos du président Macron lors de sa conférence de presse du 25 avril qui disait vouloir pour la France un « patriotisme inclusif ».

    " Dans sa conférence de presse du 25 avril, Emmanuel Macron a dit vouloir pour la France un « patriotisme inclusif ». La formule, qui se voulait positive, a peut-être néanmoins écorché certaines oreilles dans la mesure où elle laissait entendre que le patriotisme français, jusqu’à tout récemment, avait été « exclusif ». Doit-il connaître une mue idéologique pour redevenir moralement acceptable ? En quoi le patriotisme français d’hier et d’avant-hier échouait-il le test humaniste de l’hospitalité ? On serait en droit de poser la question à ceux qui se réclament de cette notion : que veut dire devenir inclusif ? Quels critères distinguent le bon patriotisme du mauvais ? Le patriotisme tragique du général de Gaulle était-il suffisamment inclusif ? On l’aura compris, en termes macroniens, le patriotisme français devrait passer de la société fermée à la société ouverte, ce qui n’est peut-être qu’une manière de reconduire en de nouveaux termes le clivage apparemment insurmontable entre progressistes et populistes que les premiers cherchent à imposer.

    [...]

    Le patriotisme inclusif témoignerait d’un autre rapport au monde. D’ailleurs, la formule n’est pas neuve. En 2013, le rapport Tuot, qui avait suscité un certain écho médiatico-politique, avait cherché à l’imposer en plaidant pour le modèle de la « société inclusive », délivré de toute conception substantielle de l’identité française, comme si cette dernière était autoritaire et poussiéreuse.

    [...]

    Pour peu qu’on traduise ce vocabulaire propre à la novlangue diversitaire, on retrouve tout simplement l’idéologie multiculturaliste.

    [...]

    Dans la perspective multiculturaliste, le peuple historique qui formait le corps de la nation n’est plus qu’une communauté parmi d’autres dans la société plurielle. Il doit consentir à son déclassement symbolique et consentir à une forme de décolonisation intérieure. S’il le refuse, il devient dès lors le principal obstacle à la reconstruction d’une nation véritablement inclusive, dans la mesure où il refuserait d’accepter une différence déstabilisant ses certitudes. Une telle posture serait condamnable. "

     
    L’OJIM s’interesse également à Mathieu Bock-Côté pour la parution de son dernier essai L’Empire du politiquement correct. Essai sur la respectabilité politico-médiatique  paru récemment aux Editions du Cerf dans la mesure ou l’auteur y décrypte l’idéologie dominante qui s’étale dans les médias. Comme d’habitude l’OJIM se livre à un travail salutaire :
     
    Analyse du discours d’Emmanuel Macron lors de sa conférence de presse. L’auteur le désigne comme un Narcisse maladif :
     
     
     
    Très belles réflexions d’Alain Finkielkraut au sujet de l’incendie de Notre-Dame de Paris. Pour lui le patrimoine est autre chose qu’un « filon touristique », c’est la présence des morts, un vestige palpable du passé. La présence de Notre-Dame rehausse de sa beauté et de sa spiritualité notre vie sur terre. C’est parce que nous sommes aussi des « habitants » que  nous avons besoin de ces choses durables qui résistent à l’érosion du temps. Pour que l’émotion qui nous étreint ne demeure pas sans lendemain, ajoute-t-il, il convient que la politique retrouve son sens. La politique n’est pas seulement comme elle tend à le devenir, gestion du processus vital (« bio-politique » comme disait Michel Foucault ou « administration ménagère » comme disait Anna Arendt). La tâche du politique est aussi de rendre le monde habitable, et l’une des bases de l’habitabilité c’est la beauté. Alors qu’Anne Hidalgo annonce fièrement que la cathédrale sera prête, pimpante pour les jeux olympique elle dévoile son jeu, celui du filon touristique, et celui de la vision économiste et marchande du monde. L’indécence du propos révèle, si besoin est, l’obscénité de nos gouvernants tous ancrés dans le culte du veau d’or. On notera également que Finkielkraut regrette que parler de racines soit devenu « réactionnaire » selon la doxa dominante et que donner une définition substancielle de la France soit prendre le risque d’exclusion des nouveaux arrivants si bien que dans notre pays même il est loisible d’afficher une identité quelle qu’elle soit à la condition de ne jamais faire mention de la notre ce que confirme la définition de l’Europe moderne selon le sociologue allemand Ulrich Beck : « Vacuité substancielle, ouverture radicale » (première référence).
    L’émission qui promet d’être hebdomadaire reprend les recettes de L’esprit de l’escalier, toujours avec Elisabeth Lévy comme sparring-partner et tout cela dans un nouvel écrin au nom évocateur de 
    « Réacnroll » qui s’annonce comme la web-télé des « mécontemporains » (deuxième référence)  :
     
     
     
    Dans un article où il rappelle la tribune des 1170 conservateurs du patrimoine, architecte et professeurs qui estiment que 5 ans ne suffiront pas pour mener à bien les travaux de rénovations, Olivier Bost dénonce toutes les dérogations mises en place par le gouvernement pour précipiter les travaux de réfection de Notre-Dame de Paris. Visiblement Emmanuel Macron, homme pressé, entend faire de ce chantier une marque de sa mégalomanie de président bâtisseur en se passant des experts du patrimoine. On peut donc s’attendre au pire de la part de celui qui se veut le chef de file des « progressistes » :
     
     
    Extrait d’une réaction désabusée de l’architecte Rudy Ricciotti sur l’architecture contemporaine. « Si une façade du XIX siècle pouvait être décrite par 100 mots, aujourd’hui la façade d’un immeuble contemporain ne peut pas être décrite par plus de 3-4 mots ». Il célèbre également la beauté de Notre-Dame de Paris et déplore le manque de personnalité des bâtiments de notre époque ;
     
     
    Michel Drac dans sa dernière vidéo rend compte de l’excellent livre de François Bégaudeau Histoire de ta bêtise. Drac ne cache pas son admiration pour cet écrivain d’ultra gauche qui a su, dans ce livre, prendre du recul face aux sermons de sa classe d’origine, en gros la bourgeoisie de gauche et les petits bourgeois d’extrême gauche, pour nous livrer un panorama consternant de leur cinéma. Les explications de Michel Drac pointent cependant l’impensé de l’auteur, ce qui fait de son exposé une bible pour la dissidence :
     
     
    L’Inactuelle a eu l’excellente idée de re-publier un entretien revigorant de Cornelius Castoriadis sur l’écologie politique. Il y déclare, entre autre pépite, que « le politique est une architectonique de la cité dans sa totalité. Elle a de cette manière rapport au sacré, par son ancrage dans un récit, une histoire, un passé, un présent et un avenir, sans quoi le monde moderne s’effondrera sous le joug de la volonté de puissance de la techno-science… »  :
     
     
    Émission du Libre journal de la Nouvelle Droite consacrée au livre très dense de Thibault Mercier Discriminer ou disparaitre , co-publication de l’Institut Iliade et des Éditions Pierre Guillaume de Roux  et à Maxime Dalle qui publie une anthologie des écrits parus dans Raskar Kapac revue littéraire intéressante de facture conservatrice :
     
     
    Critique approbative du livre de Thibault Mercier Athéna à la borne. Discriminer ou disparaître par Michel Geoffroy sur le site très riche de la Fondation Polémia. Exister, c’est se distinguer de l’autre, c’est délimiter un dedans et un dehors, c’est inclure et exclure en fonction d’une limite. C’est donc discriminer. Discriminer ou disparaître, il faut choisir. À l’heure où le refus de toutes discriminations est devenue un argument essentiel de l’idéologie libérale, libertaire et mondialiste pour délégitimer toute les identités de manière à ne reconnaitre que l’individu et l'humanité, il réhabilite cette notion avec hardiesse et le raisonnement est véritablement implacable :
     
     
    Un petit tour de l’actualité par Alain de Benoist. Il traite succinctement de Notre-Dame de Paris, du mouvement des Gilets jaunes, de Julian Assange, du Venezuela et des scandales pédophiles dans l’Église : 
     
     
    Excellent exposé de Caroline Galactéros sur les déboires de la (non) politique extérieure de l’Europe et de la France :
     
     
    Olivier Maulin qui vient de faire paraître Le populisme ou la mort (Via Romana) préfacé par François Bousquet est ici rapidement croqué par Jean-Yves Le Gallou. Ce dernier insiste sur le « coming out » d’un auteur qui jusqu’ici ne s’était pas signalé par des prises de position politique. Son livre contient ses meilleurs articles parus sous pseudonyme dans l'hebdomadaire Minute que toute le bien-pensance tient pour un vulgaire « torchon » mais qui à l’occasion se montre capable de recruter des collaborateurs d’exception comme ce volume en fait foi  :
     
     
    Les  Gilets Jaunes constituent-ils un phénomène « miraculeux » ? Oui selon le romancier Olivier Maulin qui accorde un entretien au chroniqueur de Sputnik Édouard Chanot. « j’espère que les élites paieront un jour pour certaine trahisons! » déclare-t-il sans ambages au terme d’une prestation décapante :
     
     
    Christophe Guilluy accorde un entretien à l’hebdomadaire Le Point. Pour ce géographe inventeur et théoricien de la France périphérique le repli identitaire est une conséquence logique du modèle multiculturel  arrivé dans les bagages de la mondialisation. Le peuple des Gilets jaunes a de quoi être amère puisque il se trouve cadenassé en dehors des grandes métropoles gentrifiées, tenus à l’écart des marchés de l’emploi et culturellement ringardisés. Le monde d’en haut, dit-il, a fait sécession et a abandonné toute notion de bien commun confinant l’État-providence à l’oubli programmé aussi est-il compréhensible que les classes populaires cherchent à préserver le bien qui leur reste à savoir leur capital culturel :
     
     
    La diffusion hebdomadaire d'I-Média est un des moments phare de la réinformation surTV-Libertés. Présentée par un duo de choc constitué de Jean-Yves Le Gallou et Nicolas Faure il s’efforce chaque jeudi d’opérer la critique positive du traitement de l’actualité par les médias de grand chemin. Des médias qui sont certainement les principaux agents du politiquement correct et à ce titre de puissants agents inhibiteurs de la libre expression du peuple. Ci-joint le dernier numéro, toujours aussi captivant qui traite entre autres de la fake-new colportée par Julien Pain de France-info à propos du grand remplacement. Selon lui, interviewant François Hérant à l’appui de sa thèse, le grand remplacement relève d’une théorie complotiste (première référence). Hélas pour le journaliste redresseur de tort son intox s’avère comme une simple manipulation des chiffres comme le souligne la démographe Michèle Tribalat, une spécialiste de renom, membre de l’INED, qui s’est fait mettre au placard par le même François Héran, la caution malheureuse de Julien Pain, désormais au Collège de France pour services rendus. Ce monde de connivence qui viole la réalité des chiffres est décidément tout petit (deuxième référence)  :
     
     
     
    Réflexion très riche de Jean-François Gautier sur et à partir de l’ouvrage célèbre de Walter Benjamin, L’oeuvre d’art à l’époque de sa reproductibilité technique. Selon Gautier la crise de l’art à l’époque contemporaine est d’abord une crise du politique :
     
     
    Jean-Pierre Marielle vu par Ludovic Maubreuil. « Chantre d’un cinéma gouailleur et réfléchi, salace et profond ». L’une des meilleures chroniques parues sur ce témoin de la France d'avant :
     
     
    Bernard Asso publie dans Le Figaro un tribune bien documentée sur le thème du gouvernement des juges. Nos lois remarque-t-il sont non seulement dictées par des normes européennes mais par l’interprétation qu’en font les juges de la Cour de justice de l’Union européenne et de la Cour européenne des droits de l’homme dans le domaine sociétal et mettent en danger les libertés fondamentales de l’individu et allant jusqu’à la sanctification du délit de blasphème. Une position clairement assumée chez ce professeur de droit, candidat sur la liste des Républicains pour les prochaines européennes :
     
     
    Autre perversion du droit. Ali Laïdi vient de publier Le droit, nouvelle arme de guerre économique. Comment les États-Unis déstabilisent les entreprises européennes (Editions Actes Sud 2019). Dans cette enquête rondement menée il démontre comment les Américains se servent de l’extra-territorialité de leur droit pour mener une guerre économiques contre les entreprises européennes. Pourtant face à ces offensives récurrentes l’Union européenne demeure impuissante. Interrogé ici par Le Figaro, il déclare par exemple que la chancelière Angela Merkel trouve tout à fait normal que les États-Unis épinglent les entreprises étrangères soupçonnées de corruption et imposent leurs diktats dans le monde qu’ils contrôlent. Devant ce problème les Européens sont comme tétanisées et renoncent à réagir. Pourquoi ? Parce que la notion même de guerre économique est balayé à Bruxelles. « L’Europe c’est la paix, et la puissance est un gros mot à Bruxelles »  conclue-t-il :
     
     
    Jean Messiha, Copte d’origine et énarque, membre du Rassemblement National, s’exprime devant les caméras d’Elise Blaise après la conférence de presse du président de la République et énonce les principales orientations de son mouvement avec vivacité  :
     
     
    Nicolas Dupont-Aignan était l’invité d’Élise Blaise le 4 mai. Avec un minimum de démagogie il parle du fake-new de Christophe Castaner au sujet de l’affaire de la Pitié-Salpêtrière, de l’incendie de Notre Dame-de Paris et présente à grands traits les éléments de son programme pour les Européennes :
     
     
    Entre succession de poses et déclarations contradictoires pour ne pas dire schizophréniques Nathalie Loiseau, la très charismatique tête de liste LREM pour les prochaines élections européennes se débat comme elle peut, c’est à dire très mal et révèle « en même temps » une propension pathologique au mensonge. Ce véritable feuilleton d'une saga macroniste ubuesque  est illustré par Nicolas Gauthier dans ce bref article de Boulevard Voltaire. Le kulturkampf mené par le président contre les « anti-progressistes » est mal parti :
     
     
    Un article bienvenu d'Hervé Juvin sur l’islam qui, contrairement à l’idée que s’en font nombre de nos contemporains, de se laisse réduire ni à son image terroriste, ni à ce que dans les élites occidentales les belles âmes aimeraient qu’il soit. Pour lui l’islam en Europe se nourrit des vertiges de l’Occident, de sa repentance, de sa haine de soi, et du vide spirituel qui le ronge : 
     
     
    Une analyse d’Aurélien Marq qui confirme celle d’Hervé Juvin. Impossible pour un observateur honnête de considérer l’islam comme un bloc monolithique. Il évoque les réseaux obscurantistes de l’islam dans notre pays qui menacent de mort les apostats et livrent une guerres quotidienne aux musulmanes qui refusent de porter le voile. Mais il faut se rendre à l’évidence; seuls quelques intellectuels se réclamant de l’islam protestent contre cet état de fait alors que pour la grande majorité d’entre eux c'est un silence pesant qui fait loi vis à vis de ces exactions. Une société sécularisée comme la notre peut-elle supporter que l’allégeance dogmatique d’un nombre grandissant de fidèles musulmans à une foi venue d’ailleurs puisse s’exprimer ici avec une ostentation qu’en théorie la République réprime ?  Marq se réclame d’Abdelwahab Meddeb un tunisien musulman que la doxa occidentale qualifiera volontiers d'éclairé, animateur sur France culture aujourd’hui décédé qui ne craignait pas de passer pour un mécréant en réclamant une réforme du Coran afin que soit reconnue son origine humaine. Ce qui va, bien entendu à l’encontre de la croyance musulmane traditionnelle regardée comme vérité fondamentales. Mais la liberté de conscience que cette réforme permettrait d’introduire peut-elle se postuler hors de son contexte occidental sans sombrer dans le péché d’ethnocentrisme qui fut tant reproché à l’Europe coloniale ?
     
     
    Non ce n’est pas carnaval mais le sourire énamouré d’un bouffon (et maire Républicain de Toulouse…) affiché au cours d’une cérémonie d’intronisation dans une culture africaine dans sa ville même. Jean-Louis Moudenc ne craint-il pas que le Conseil Représentatif des Associations Noires de France l’accuse de pratiquer une sorte de blackface, cette odieuse manière pour un Blanc se singer les Africains ? Dommage qu’il n’y ait pas de mot, fut-il en globish, pour désigner l’inverse, à savoir le fait pour les Africains de se grimer en Blanc; les exemples abonderaient. Mais il est vrai qu’il y manquerait l’essentiel c’est à dire l’idée d’une domination exercée par un groupe ethnique sur un autre. Que les « antiracistes » ne s'impatientent pas trop, avec des olibrius tel le maire de Toulouse ça sera bientôt chose faite :
     
     
    « La vraie facture de l’assistanat en France, c’est celle de l’assistanat des entreprises. Nous allons bientôt 150 milliards de subventions à l’économie et aux entreprises dans ce pays (…) C’est cette manne d’assistanat qu’il faut reprendre, pour remettre le patronat au travail ». Mélenchon ? Non ! Alain Madelin en 2014…
     
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